La politique dans l’hémicycle fait-t-elle honte aux Français ?

Ne parlons plus de l’Assemblée nationale et des valeurs de la République. Les mêmes sont souvent dans la continuité du bordel et de la violence des propos. Haine et mensonges sont monnaie courante. On a encore des commentateurs qui répètent : « c’était pareil ou pire avant ». Ce que constate pour ma part, c’est que l’on est plus « avant » ! j’oubliais que plus de 27% d’entre-nous trouvent cela normal et près d’un sur deux est indifférent !

ChP24@

6 février 2025

À quoi bon chercher la vérité ?

A force de ne rien dire, on finit par se taire. Ou encore à force de trop parler on finit par dire tout et son contraire. Ces exercices courants, si simples, séduisent les commentateurs dans les médias et sur les sur les réseaux sociaux. Chacun y retrouve son compte et part dans des exercices de philologie. Qu’en pensez-vous ? Pour moi, c’est la fin du débat d’opinion. Tous deviennent des experts ? On finit par l’admettre. Devant cette information dévoyée, c’est l’influence de la propagande à chaque niveau et tous azimuts qui tient le haut pavé. Dans les faits, il n’y a plus de vérité. Mais y en a-t-il déjà eu ?

GEM4@

2 février 2025

UN PALLIATIF BUDGÉTAIRE DANS UN CONTEXTE INCERTAIN À L’EUROPÉENNE

Le budget 2025 passera comme d’habitude au 49-3, avec une prévision de déficit budgétaire de 5,4% et une croissance inférieure à 1%, encore une situation économique difficile à prévoir en oubliant la dette. Pour s’en sortir, peu d’imagination, même recettes que d’habitude, une hausse de la pression fiscale sans oublier les contraintes normatives européennes et les nouvelles menaces américaines. Avec un pays, champion tous azimuts des charges fiscales et sociales, il est difficile d’imaginer des évolutions encourageantes à court et moyen termes. Depuis plus de 6 mois, après une dissolution impromptue, dans un contexte déjà douteux, la situation s’est aggravée dans une incertitude croissante. Les États-Unis prennent l’initiative et changent la donne. Le différentiel est tel que la France, son économie et son industrie sont en danger. L’activité et l’emploi, en difficulté, retournent à la baisse, en particulier dans l’industrie. Nier et faire semblant ne contribuent pas à une profonde prise de conscience. Les chefs d’entreprise s’insurgent de ses abus permanents de charges fiscales et sociales. L’allusion concrète ou pas, de Bernard Arnaud (LVMH) complète le tableau. Il y a quelques temps, Patrick Pouyanné, le PDG de Total Énergies, puis Luc Rémont, à la tête d’EDF, ont critiqué le fardeau réglementaire national comme celui de Union européenne. Désormais des dizaines de patrons leur emboîtent le pas, furieux face à une hausse « exceptionnelle » de l’impôt sur les sociétés, déjà le plus élevé de l’UE, à 25 % contre 21 % en moyenne. Les États-Unis leur ouvrent leurs portes à leur profit…

Au fil de l’info de la semaine

Le retour à une présence en entreprise, le télétravail discutable

C’est pas mal, les « boîtes américaines montrent l’exemple ». Il aura fallu le Covid et la suite pour s’apercevoir que télétravail n’est pas une fin en soi. Sans collègues, des bureaux vides et des réunions en vidéo, ça suffit. J’ai vécu les premiers retours. Maintenant on fait les réunions dans le couloir. Il y a des travaux pour réaménager des salles de réunions et on en a jusqu’à l’été !

Omadia92@

25 janvier 2025

Une idée européenne dans sa forme actuelle à remettre en cause

Je ne sais pas où on va ? Mais il y a une chose qui ne fait pas de doute, l’Europe n’a plus qu’à bien se tenir. L’Allemagne et la France pour des raisons différentes sont en difficulté. L’Italie sort son épingle du jeu, tandis que nos européens de l’Est ne savent plus à qui confier leur sécurité. La guerre en Ukraine a foutu en l’air toute idée de marché unique en progrès sous couvert de l’OTAN. Une gouvernance fédérale n’a plus aucun sens. C’est le chacun pour soi qui permet de prendre conscience des problèmes. Alors comment imaginer une défense commune ? Pour quand ? Avec qui ? Sous la responsabilité de qui ?

Marsupilami77@

21 janvier 2025

UNE NOUVELLE DONNE MONDIALE, LES ÉTATS-UNIS PRENNENT LE LARGE ?

L’investiture de Donald Trump, au-delà du cérémonial, marque un changement de cap. L’essentiel du discours concerne une remise à zéro, pour un nouveau départ dans le pays. Chaque américain, et ils sont nombreux, retrouve dans ce départ un espoir de renouveau. Les règles du jeu en interne ne seront plus les mêmes. Non seulement cela concerne les États-Unis, mais dans le ton employé et dans les propos, l’ensemble de la planète. Des remarques à l’égard des leaders des BRICS qui se résument à la Russie et à la Chine. Jusque là du classique imposé. Cependant les vrais changements sont destinés à international. Les bouleversements seront pour ses alliés et les occidentaux. Les enjeux de taille ne sauront rester sans conséquences. Au plans, stratégique, économique, financier et militaire, l’adaptabilité à cette nouvelle donne mondiale s’imposera aux contestataires. Les recours difficiles. Homme de paix déclaré, son impact sera permanent sur l’OTAN et sur la gestion des guerres et des conflits. L’Union européenne, au pied du mur et en crise, aura du mal à lutter sans réels atouts. Le passage à l’action confirmera l’importance des risques.

Au fil de l’info de la semaine

Présentateurs animateurs et journalistes des médias, les gâtés du système…

L’avez-vous remarqué l’agressivité permanente de la majorité des journalistes, sur les plateaux de chaines périphériques. Ils sont présentés comme des experts en politique. Avec une adaptabilité au gré des tendances, ils se pensent intouchables. Les animateurs et modérateurs du service public, payés par nos impôts, aux opinions affirmées perdent toute crédibilité mais à quelques nuances près sont suivis par certaines chaines périphériques majoritairement toujours compatibles, les gâtées du système…

Claire-loup@

12 janvier 2025

TROP DE QUESTIONS SUBLIME LES QUESTIONS

Parler de temps nouveau à l’aube d’une nouvelle année est un leurre. L’occasion de faire un ou des bilans peut-être et encore. Tout au long de l’année, les instituts, les statisticiens et les sondages inondent les spécialistes et les experts de données interprétables. L’opinion publique ne s’y retrouve pas, sauf sous l’influence de partisans rôdés à une propagande dûment préparée. Autrement dit en réponse aux questions naturelles que chacun se pose en toute légitimité, il apparait subitement de nouvelles questions qui restent sans réponse. Le besoin de réponse est exploité. Il crée le doute et génère à juste titre ou pas une inquiétude difficile à dissiper. Pour les gouvernants, c’est de promesses en promesses que la tension se résorbe jusqu’aux nouvelles questions que l’absence de résultats immédiats provoque. L’opposition se réjouit d’un sans réponse est se contente de rappeler les questions. Sans opinion las absents du débat ont toujours tort. Pour ne pas échapper à la règle on est en en droit de se poser une question simple sans réponse : où allons-nous ?

Au fil de l’info de la semaine

9 janvier 2025

Un regard sur l’emploi : un bilan 2024 négatif et un début 2025 litigieux

Si on en croit la presse économique, en 2024, le record de 2008 en matière de dépôt de bilan a été battu avec plus de 66000 entreprises dont quelques grands noms. Le nombre ne cesse d’ailleurs de s’accroitre en ce début d’année. Le chômage croît avec près de 300 000 emplois menacés. Un taux de chômage qui friserait dans l’année les 8%. Une croissance difficile à évaluer et un déficit autour de 5,4% pour les plus optimistes. Il ne s’agit pas d’être pessimiste, mais seulement réaliste pour prendre d’autres résolutions.

Amelie.com