LE PROBLÈME DE LA GOUVERNANCE À TROIS CORPS : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE

Non, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un poisson d’avril. La France fait du « surplace » tout en prétendant mettre le paquet. C’est parti. Notre industrie doit renaître. Cela fait des années que le politique en parle. Un article récent avait évoqué l’incapacité de résoudre « le problème à trois corps », générateur de « chaos », nous y sommes. C’est ce « chaos » qui régit notre gouvernance. Le parlement en est le parfait témoignage. Le gouvernement n’a d’autre possibilité que de piétiner. Le « surplace » pour ne pas dire le « recul » sont devenus la règle de survie. Le taux de croissance est revu à la baisse, désormais de l’ordre de 0,5% annuel ; un déficit de près de 6% et une dette qui va atteindre les 15% du PIB ! Mais ces chiffres vont changer, les 3% de déficit ne seront plus la règle ; les emprunts comme les dépenses pour la défense ne feront plus partie du bilan… et la suite à l’européenne. Notre atout industriel, sauf quelques exceptions à l’étranger, est dans l’ensemble sous perfusion depuis des dizaines d’années. En favorisant le tertiaire, nos voisins à l’Est du Rhin ont développé leur industrie. Parler de progrès à court terme ou de relance généralisée à 10 ans, grâce à l’effort de défense, n’est pas sérieux. Avec l’oubli volontaire des autres priorités, la confiance disparait. La France actuelle illustre le problème de la gouvernance à trois corps avec sa majorité relative et ses soutiens (1er corps), immédiatement contestée par des immuables opposants à tout (2ème corps). Quant au troisième corps, il compte pour du beurre. L’Exécutif fait ce qu’il peut mais surtout ce qu’il veut. Mais après tout, c’est la démocratie à « trois corps » qui s’impose…

Au fil de l’info de la semaine

1er avril 2025

Une opinion partisane : vous ignorez les renouvelables !

Manifestement le Club n’aime pas les renouvelables. Peut-être ignorez-vous qu’en ce qui concerne les éoliennes, ce sera une véritable révolution en 2050 ? Une source d’emploi, d’économie et de ressources stratégiques dont les grands pays ne peuvent plus se passer. Je ne parle pas du solaire. Mais je regrette un point de vue qui n’est pas objectif. Il y a d’autres sujets où vous êtes plus nuancés !

Aymeric75@

29 mars 2025

Qui croire ? Je ne suis pas pessimiste, mais…

Oui, qui croire ? Du jour au lendemain, ce qui était possible devient impossible. Dans tous les domaines c’est pareil. Les statistiques et les résultats sont effrayants. Le classement de la France en Europe est facile à se rappeler au premier rang pour les charges, pour les impôts, etc. Aux derniers rangs, dette, déficit, sécurité, etc. On me rappelle au quotidien que la France tient son rang ! Je ne suis pas pessimiste, mais j’ai horreur du mensonge !

Aurélien J. (IdF)

Stop à la campagne médiatique d’intoxication anti-nucléaire

Fidèle lecteur de votre Lettre et des articles associés, que j’apprécie, je me permets une suggestion. Face à l’intoxication médiatique de ENRI (Réseau européen de recherche pour l’investissement), envisageriez-vous, du fait de vos compétences dans le domaine du nucléaire, de faire une large campagne de presse pour rappeler la place du nucléaire, ainsi que la sureté et la sécurité d’exploitation des réacteurs, dans l’équilibre énergétique de notre Pays ? A titre d’exemple, un dignitaire ministériel a écrit un livre privilégiant les énergies renouvelables à l’horizon 2050 tout en condamnant le nucléaire sur la base des accidents de Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima alors que 440 réacteurs nucléaires fonctionnaient dans le monde. Je souhaite que mes propos retiennent votre attention.

Jacques D. (IdF)

19 mars 2025

COMMENT L’INQUIÉTUDE DE L’OPINION SE TRANSFORME PROGRESSIVEMENT EN PEUR POTENTIELLE ?

Avez-vous remarqué que chaque fois qu’on parle de crise, c’est fait pour faire prendre conscience à la population d’un risque, d’un danger ou de perspectives inquiétantes ? Alors quand on parle guerre, vous imaginez la suite ? Le pouvoir en est friand. L’objectif est de convaincre la majorité de l’opinion. La nuance n’a pas sa place. Jusqu’à présent la meilleure façon de procéder consiste à secouer les esprits avec du discours solennel, des images choisies et des comparaisons au passé. La communication officielle est relayée par les médias et les réseaux sociaux. Partant du principe que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on oublie l’essentiel, les raisons des causes ne sont pas les mêmes et les conséquences des effets non plus. Peu importe, la tension monte. L’imagination aidant, quelques références, un avis partagé et le tour est joué. Les Français sont inquiets. Petit à petit une agitation voulue et contrôlée du pouvoir politique, associant et rassemblant d’autres partenaires de même rang, français ou étrangers sur les mêmes aspects du problème et c’est fait. L’inquiétude se transforme progressivement en crainte ou en peur. Les médias se font les relais du message officiel. S’appuyant sur des experts de fortune, leur crédibilité consiste à accentuer la perception de cette inquiétude. Toute annonce qui prétend faire face au danger se veut alors rassurante. Mais pour rassembler et convaincre une majorité de l’opinion, de son intérêt, il faut entretenir une peur potentielle. La récompense du pouvoir politique se retrouve dans les résultats des sondages qui traduisent sans équivoque l’inquiétude et de fait l’efficacité du processus…

Au fil de l’info de la semaine

16 mars 2025

Ils ont dit : armée européenne ? De quoi on parle ?

Je suis surpris à propos de cette guerre Russie-Ukraine. Quand je repense à tous ces livres lus, concernant la guerre de 14-18, de 39-45 et de mon vécu, la conservation du secret était un sujet sérieux. Là, on donne le nombre de chars livrés par la France ou l’Allemagne, les obus, l’argent, la formation des soldats, etc. Mais ce qui me surprend encore plus c’est l’annonce par madame Van der Leyen du plan de 800 milliards. Cela correspond à quoi ? Elle va nous dire combien de chars, d’avions, d’obus, de navires, d’équipements, etc. ? Qui recevra combien ? Qui Investira combien ? Pour quoi faire, avec qui et où ? Je croyais que tout cela devrait rester confidentiel !

Par ailleurs la dissuasion en prend un coup avec notre président. Elle ne doit pas faire partie du lot. L’élargir à l’Europe, définir les intérêts vitaux c’est la supprimer.

Quant à l’armée Européenne, comment l’envisager ? Il faut une doctrine d’emploi, un commandement unique, un état-major interarmées stratégique, une langue, des équipements communs, des contingents homogènes dans leur composition avec des matériels compatibles (européens). Compte-tenu de la modicité des effectifs européens, Royaume-Uni inclus, c’est impossible. Une relance peut-être, mais pour un résultat dans dix ans. Parler d’alliés a un sens parce que ce sont les pays indépendamment qui sont responsables.

Et puis quand j’ai signé mon engagement dans l’armée je savais que je pouvais être amené à mourir pour la France, oui, mais pas pour l’Europe…

@Bernard_Pro

Cessez-le-feu : « C’est moi le meilleur, taisez-vous ! »

« Faîtes ce que je veux. C’est de mon avenir personnel qu’il s’agit ». Les voilà « tous » partis à la conquête du « c’est moi le meilleur ». Le reste on s’en fout ! A voir les « grands » de ce monde et il y en a, et les autres qui pensent en faire partie, on ne sait plus quoi croire. Vous avez compris de qui il s’agit ? La guerre en Ukraine est un exercice de salon, pendant que des milliers d’Ukrainiens et de Russes meurent chaque jour. Oser l évoquer ou critiquer leur politique c’est être rapidement mis de côté avec un qualificatif.

Antoine C. (IdF)

10 mars 2025

Groenland : Un article pour mieux comprendre

L’article sur le Groenland m’a plu. C’est un bon article. Il rappelle que l’ambition américaine ne date pas d’aujourd’hui. Il explique les enjeux. Discutables ou pas, on ne peut y être indifférent. Mais on constate que l’Union européenne ne pourra pas accepter cette ambition. Les relations sur ce sujet se dégradent rapidement.

RICM78@

8 mars 2025

C’est la guerre qui nous menace

Depuis pas mal d’année, un mot est galvaudé dans la bouche de notre représentant. J’imagine que vous avez deviné. Oui, il s’agit du mot guerre. En huit ans, il l’a utilisé en huit circonstances. Si je m’en tiens à la réalité de la qualification de guerre à chaque fois, je ne devrai pas me faire trop de souci. A force d’en user, il est difficile de le croire.

Germain47@