L’EUROPE ? : UNE CONFUSION PERMANENTE ENTRETENUE PAR LES « POLITIQUES », RELAYÉE PAR LES MÉDIAS
Les médias, les politiques, majorité ou opposition, gouvernants ou pas, sciemment ou pas, emploient volontiers et indifféremment le terme « Europe ». Tous l’assaisonnent de diverses manières, pour défendre leurs thèses. L’appellation choisie varie en fonction du point de vue à défendre. Qu’il s’agisse de critiquer des propos exprimés en qualifiant leurs auteurs d’europhobes, d’europhiles ou d’eurolâtres. On ne sait pas très bien si les porte-paroles sont hostiles ou favorables à une « Europe continentale », à une « Europe, restreinte ou élargie », ou à un « euro », une « monnaie unique ou commune ». Voilà maintenant qu’on parle d’une « Europe de la défense » avec un budget prévisionnel maquillé de plus de 800 milliards d’euros de la Commission européenne ? Pourquoi pas ? Mais qui gouverne, qui décide, en quoi l’Union européenne est-elle concernée ? Une force de dissuasion nucléaire bicéphale à couverture multiple France- Royaume-Uni, lui même sous tutelle américaine ? Quelle situation envisagée en rapport avec l’OTAN ?Cette totale confusion dans le verbe facilite l’expression politique permettant à chaque gouvernant d’encenser certains points de vue et de diaboliser les autres. Fiers de se croire et de vouloir se montrer au-dessus du lot en entretenant l’ambiguïté au détriment de l’État souverain qu’ils sont censés représenter.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » disait Albert Camus. Disons en le paraphrasant que « Mal nommer les choses », c’est provoquer une incompréhension à la source de tous les conflits l’a rappelé en 2018 Maurice Gamond dans le mémoire : « L’Union européenne..., ce n’est pas l’Europe ! »
Au fil de l’info de la semaine
3 mars 2025
Et la France dans tout ça…
L’actualité internationale a coiffé l’information. Nos urgences n’existent plus. Au fait, qui d’entre nous est en mesure d’en parler. Déjà faudrait savoir de quoi on parle ? C’est formidable, un coup d’éponge et c’est fini. Une chose est certaine, la politique à l’envers continue de fonctionner.
Aneto@
29 février 2025
Une démocratie par délégation à l’européenne
En douce et face cachée pour ainsi dire ? la dirigeante européenne suit son chemin vers le pouvoir. Sans encombre, les dirigeants sont absents, en minorité ou en passent de quitter leur fonction à la tête de leur gouvernement. La commission européenne est aux mains de sa présidente et plus personne n’y voit d’inconvénient. Peut-être mais j’avoue ne pas l’admettre. On ose parler de démocratie par délégation à des personnes non élues et qui parle au nom des 27 dont une douzaine de pays compte pour du beurre !
Alpha1749@