Stop à la campagne médiatique d’intoxication anti-nucléaire
Fidèle lecteur de votre Lettre et des articles associés, que j’apprécie, je me permets une suggestion. Face à l’intoxication médiatique de ENRI (Réseau européen de recherche pour l’investissement), envisageriez-vous, du fait de vos compétences dans le domaine du nucléaire, de faire une large campagne de presse pour rappeler la place du nucléaire, ainsi que la sureté et la sécurité d’exploitation des réacteurs, dans l’équilibre énergétique de notre Pays ? A titre d’exemple, un dignitaire ministériel a écrit un livre privilégiant les énergies renouvelables à l’horizon 2050 tout en condamnant le nucléaire sur la base des accidents de Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima alors que 440 réacteurs nucléaires fonctionnaient dans le monde. Je souhaite que mes propos retiennent votre attention.
Jacques D. (IdF)
19 mars 2025
COMMENT L’INQUIÉTUDE DE L’OPINION SE TRANSFORME PROGRESSIVEMENT EN PEUR POTENTIELLE ?
Avez-vous remarqué que chaque fois qu’on parle de crise, c’est fait pour faire prendre conscience à la population d’un risque, d’un danger ou de perspectives inquiétantes ? Alors quand on parle guerre, vous imaginez la suite ? Le pouvoir en est friand. L’objectif est de convaincre la majorité de l’opinion. La nuance n’a pas sa place. Jusqu’à présent la meilleure façon de procéder consiste à secouer les esprits avec du discours solennel, des images choisies et des comparaisons au passé. La communication officielle est relayée par les médias et les réseaux sociaux. Partant du principe que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on oublie l’essentiel, les raisons des causes ne sont pas les mêmes et les conséquences des effets non plus. Peu importe, la tension monte. L’imagination aidant, quelques références, un avis partagé et le tour est joué. Les Français sont inquiets. Petit à petit une agitation voulue et contrôlée du pouvoir politique, associant et rassemblant d’autres partenaires de même rang, français ou étrangers sur les mêmes aspects du problème et c’est fait. L’inquiétude se transforme progressivement en crainte ou en peur. Les médias se font les relais du message officiel. S’appuyant sur des experts de fortune, leur crédibilité consiste à accentuer la perception de cette inquiétude. Toute annonce qui prétend faire face au danger se veut alors rassurante. Mais pour rassembler et convaincre une majorité de l’opinion, de son intérêt, il faut entretenir une peur potentielle. La récompense du pouvoir politique se retrouve dans les résultats des sondages qui traduisent sans équivoque l’inquiétude et de fait l’efficacité du processus…
Au fil de l’info de la semaine
16 mars 2025
Ils ont dit : armée européenne ? De quoi on parle ?
Je suis surpris à propos de cette guerre Russie-Ukraine. Quand je repense à tous ces livres lus, concernant la guerre de 14-18, de 39-45 et de mon vécu, la conservation du secret était un sujet sérieux. Là, on donne le nombre de chars livrés par la France ou l’Allemagne, les obus, l’argent, la formation des soldats, etc. Mais ce qui me surprend encore plus c’est l’annonce par madame Van der Leyen du plan de 800 milliards. Cela correspond à quoi ? Elle va nous dire combien de chars, d’avions, d’obus, de navires, d’équipements, etc. ? Qui recevra combien ? Qui Investira combien ? Pour quoi faire, avec qui et où ? Je croyais que tout cela devrait rester confidentiel !
Par ailleurs la dissuasion en prend un coup avec notre président. Elle ne doit pas faire partie du lot. L’élargir à l’Europe, définir les intérêts vitaux c’est la supprimer.
Quant à l’armée Européenne, comment l’envisager ? Il faut une doctrine d’emploi, un commandement unique, un état-major interarmées stratégique, une langue, des équipements communs, des contingents homogènes dans leur composition avec des matériels compatibles (européens). Compte-tenu de la modicité des effectifs européens, Royaume-Uni inclus, c’est impossible. Une relance peut-être, mais pour un résultat dans dix ans. Parler d’alliés a un sens parce que ce sont les pays indépendamment qui sont responsables.
Et puis quand j’ai signé mon engagement dans l’armée je savais que je pouvais être amené à mourir pour la France, oui, mais pas pour l’Europe…
@Bernard_Pro