UN MOIS D’OCTOBRE À LA HAUTEUR DE GRAVES INCERTITUDES POLITIQUES Le surplace n’est plus à démontrer avec la démission et le retour de Sébastien Lecornu
Depuis un mois, date de la première nomination de Sébastien Lecornu, démonstration est faite d’un surplace monté de toute pièce entre l’Élysée et Matignon. Sébastien Lecornu a démissionné. C’est alors la mise en place d’une invitation d’exception à l’Élysée, réservé aux chefs de parti et présidents de groupes parlementaires à l’Assemblée. Convocation du bloc central, agrémenté du LR. PC, Écologie et PS étaient invités. RN et LFI sont exclus. Après une réunion l’après-midi entière avec Emmanuel Macron, aucun résultat. L’ensemble des participants sont ressortis soit sombres, muets, voire sidérés. Un spectacle lamentable, pas décision quant à l’esquisse d’une majorité gouvernementale. Le chef de l’État a du mal à suivre le déroulement des évènements. Désormais, au pied du mur, il attendra la fin de soirée pour annoncer la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, quatre jours après sa démission. Une nouveauté dans la nomination : « la carte blanche », une garantie de tout reproche dans l’action pour le « délégataire » ! Attention la censure est aussi à nouveau à l’ordre du jour...
Au fil de l’info
5 octobre 2025
Agir en politique : on n’est pas pressé, il faut en parler…
Comment imaginer une prise de conscience, suivie d’une décision et d’un passage à l’action ? Plus je regarde les politiques au pouvoir ou pas, moins je suis rassuré. C’est vrai que je ne suis pas surpris. « Tu parles, il parle, on parle… » Et alors rien, le temps passe, il ne se passe rien, excepté une certitude : l’engagement qu’on va encore en parler avant de prendre une décision. On n’est pas près d’agir...
Gérard O. (Midi-Pyrénées)