UN DÉBUT D’ANNÉE TOUJOURS PARTICULIER

A entendre, à lire, à voir, le rituel n’a pas changé. La théâtralisation des vœux suit son cours. Les bilans s’oublient. Les nouvelles résolutions captivent les médias. Les politiques espèrent une issue. Le pouvoir fait semblant. 2024 est à la fois une année pleine de promesses et d’espoirs pour les uns, inquiétante pour les autres. La part des indifférents, de ceux qui n’y croient plus, ne cesse d’augmenter. Ils sont désormais majoritaires. Cette situation ne dérange personne. L’important c’est de maintenir le « cap ». De quoi ? Lequel ? Pour quoi faire ? Autant de questions qui resteront sans réponse claire. L’essentiel, c’est de satisfaire le rendez-vous des J.O. 2024. Oser parler de l’image de la France est presque une provocation. Quant à l’Union européenne : elle est souveraine !

Au fil de l’info de la semaine

4 janvier 2024

En attendant la nouvelle bonne parole…

A force de dire tout et son contraire, de parler de tout et de rien, comment se persuader d’avoir raison quand on ne sait pas quoi dire ? Il vaut peut-être mieux se taire. Le silence est La meilleure façon de se faire entendre par ceux qui ne croient qu’au non-dit.

A toutes et tous, nos meilleurs vœux de réussite, de bonheur et de santé pour 2024.

Club Espace 21

30 décembre 2023

Quelle chance de se retrouver !

Un coup de bol ? Je ne sais pas. Mais en cherchant un truc sur l’emploi, je suis tombé par hasard sur le site (…) Quelques gratouilles et je vois ton nom (…) On s’est pas revu depuis plus de 10 ans au baseball (…) Vraiment quel boulot, quelle persévérance j’en reviens pas. Je te contacte via l’adresse du Club. C’est super ! (…)

Lionel M. (IdF)

QUOI DIRE D’UN ENTRE-DEUX FÊTES COUTUMIER ?
La banalisation des points chauds, à l’intérieur. Le pouvoir d’achat et la sécurité en tête ; la loi sur l’immigration mise en cause par les promoteurs eux-mêmes, déficit et dette se portent bien. Mais beaucoup d’espoir à en croire les résultats et les annonces : réduction des émissions de CO2 ; production électrique à l’exportation ; développement et reprise industrielle ; les impôts des particuliers stables, sauf les taxes, etc. Les J.O. arrivent, la France finit de se préparer. Au-delà du quotidien, à l’extérieur : les guerres, dites locales, persistent et s’amplifient, entre l’Ukraine et la Russie ; Israël et le Hamas. L’Iran tire les ficelles déstabilisatrices, le trafic maritime en danger en mer Rouge. Côté européen vrai dire un silence plein de sous-entendus au gré des besoins : vers une communauté européenne souveraine ; une jurisprudence de plus en plus présente avec un Conseil de l’Europe qui s’affirme en référence à une mission qui déborde ses prérogatives, mais qui plaît à l’Union européenne…

Au fil de l’info de la semaine

27 décembre 2023

Impact CO2 de la construction de voitures électriques : qui croire ?

Les études et les résultats ne parlent plus d’eux-mêmes à propos des émissions de CO2. Les réflexions des investisseurs et des industriels pour la construction de voitures électriques n’ont pas fini de nous surprendre. Les « Échos » rappellent une étude réalisée par « Deloitte » qui interpelle : les voitures électriques vont dégrader le bilan carbone des usines automobiles beaucoup plus que les véhicules thermiques…

Ecologik89@

20 décembre 2023

L’Ukraine dans l’Union européenne ? Patience ce n’est pas pour demain

C’est vrai que chacune et chacun fait ce qu’il veut à la Commission et Van der Leyen ne se gêne surtout pas. Sa communication quotidienne ne suffit plus pour convaincre : « Dans l’hypothèse où l’Ukraine venait à rentrer en étant déjà agressée, ça serait problématique. Cette clause obligerait les autres pays à la défendre. Comme un élargissement doit se faire à l’unanimité, on n’imagine pas que 27 États membres soient d’accord pour faire intégrer un pays qui serait en conflit avec ses voisins », estime Sylvain Kahn (Science Po.) Et puis c’est pour quand ? D’ici 10 à 15 ans disent les observateurs avisés !

Sophie7506@

Groënland : Raison et importance de la fonte sont très discutables !

En français, Groënland signifie "pays vert" car tel était le cas lorsque les vikings l’ont découvert. Le Groënland retourne donc gentiment vers un état qu’il a déjà connu. Ceci est certain, mais les causes restent encore à déterminer car une approximation purement statistique sur 50 ans, sans fondements physiques sérieux (beaucoup d’approximation quelques peu osées), ne constitue pas un fondement suffisamment solide pour convaincre un scientifique.

Guy@

14 décembre 2023

De l’État de droit au droit de l’État, en toute conscience…

Je reviens sur votre article sur l’État de droit. Je constate chaque jour c’est un déni, orchestré par nos dirigeants politiques, de plus en plus intéressés à satisfaire les minorités en rédigeant leurs lois, leurs amendements et leurs décrets d’application. A chaque instant, c’est pour nous contraindre et nous faire perdre petit à petit notre liberté. Faute de maîtrise du pouvoir, comme vous l’écrivez, ils veulent sauver le droit de l’État, pour survivre en l’état !

Jean-Luc F. (IdF)

12 décembre 2023

LA COP28, UN FOND D’ACTUALITÉ ÉTRANGE POUR QUELS RÉSULTATS

La COP28 s’est terminée sans annonces exceptionnelles sur la sortie des énergies fossiles. Les milliers de pages de rapports d’experts entretiennent la confusion. A quoi servent-ils réellement ? La question est posée, mais personne ne veut ou ne peut le dire. La synthèse orientée permet d’en faire une première synthèse pour ouvrir les discussions dans le sens attendu. Comment réussir à progresser devant les représentants de 120 pays, plus de 22.000 délégués, 14000 observateurs et près de 4000 journalistes ? De synthèses en synthèses il faut satisfaire la partie communicante des gouvernants dominateurs. Ce n’est pas facile, mais l’étau se resserre. On finit par aboutir progressivement à la rédaction d’un communiqué final qui doit être approuvé par l’ensemble des pays participant à la COP : « atteindre l’objectif du zéro carbone en 2050 » une recommandation le nucléaire est reconnu (x3), un souhait sans contrainte pour les énergies fossiles, ouf pour les pétroliers !

Au fil de l’info de la semaine