MAYOTTE : UN ÉTAT D’URGENCE CATASTROPHIQUE ET INDESCRIPTIBLE
Après le passage du cyclone tropical Chido, accompagné de vents à plus de 220 km/h à Mayotte, le 14 décembre, les habitants de l’archipel prenaient peu à peu la mesure du désastre. Ils assistent à un chaos de destructions complètes de quartiers pauvres, d’autres habitations et d’installation officielles, qui sème la mort et la désolation. L’ensemble des victimes, des blessés, dont on ne peut encore apprécier les nombres et les dégâts constituent une catastrophe naturelle de grande ampleur en état d’urgence. Les appuis et les envois venant de métropole se succèdent. Des ponts aériens sont établis en permanence avec La Réunion permettant des évacuations sanitaires et l’approvisionnement urgent des insulaires. Tous les services d’assistance et d’intervention, d’aides médicale et de sécurité de l’État sont en cours de mobilisation et de transfert. Il est impossible de parler de bilan humain. Le visage de désolation des abris et des constructions modestes est insupportable pour les Mahorais. La route pour parvenir à se relever sera très longue. Il est encore difficile d’en prendre conscience…
Au fil de l’info de la semaine
15 décembre 2024
Politique de la France : crise financière de mal en pis ?
A dire vrai, c’est difficile de se faire une idée de la situation française ? Pas de budget 2025, pas de gouvernement stable ou majoritairement crédible. Une image extérieure douteuse. Un mécontentement en croissance. Depuis la dette et le déficit, voilà que la dernière agence Moody’s en rajoute un diagnostic. Pourtant la conclusion qualifie le tout de baisse de la note tout en consolidant son image ?
Micklab@
14 décembre 2024
LE NOUVEAU PREMIER MINISTRE EST ARRIVÉ, FACE À LA CRISE DU POUVOIR…
Qu’en est-il ? Où en sommes-nous ? Une attente intenable pour certains, habituelle pour d’autres. Après un premier round de moins de trois mois, un record de courte durée dans la Vème République et alors. A la surprise générale suite à la dissolution, les législatives anticipées ont jeté le trouble avec une ingérable composition de l’assemblée nationale. Tenter de gouverner en s’affranchissant de plus de 210 députés d’opposition sur 577, soit 36% des élus n’est pas une mince affaire. D’autant plus que l’ensemble représente en revanche 61% des électeurs, tandis que la majorité sortante frise les 21%. Jalonné de « lignes rouges » par une opposition elle-même divisée, à laquelle s’ajoute les indécis. Il va de soi que trouver un minimum de stabilité dans la durée est un véritable défi devant l’ensemble des difficultés et les obstacles infranchissables. Une première priorité des priorités, le vote du budget 2025 ! Bonne chance » à la France sous l’œil de la Commission européenne…
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