Le « passé » est notre besoin le plus vital
Dans les moments particuliers et difficiles que nous traversons, certains tentent de remettre en cause notre histoire et par là même notre « passé ». C’est pourquoi j’ai souhaité vous faire partager une réflexion de Simone Weil* extraite d’un de ses ouvrages très connu** :
« Il serait vain de se détourner du passé pour ne penser qu’à l’avenir. C’est une illusion dangereuse de croire qu’il y ait même là une possibilité. L’opposition entre l’avenir et le passé est absurde. L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien, c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie même. Mais pour donner il faut posséder et nous ne possédons d’autre vie, d’autre sève que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé »
* Simone Weil (1909 -1943) ENS, philosophe, résistante, convertit au catholicisme en 1936.
**« L’enracinement, prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain », Ed. Plon, 1951 - considéré par Albert Camus comme un des plus beaux livres jamais écrit.
de la part de MG83@
12 juin 2020
Environnement : et le nucléaire dans tout ça !
Le nucléaire français émet 4 à 6 grammes de CO2 par kWh électrique. On peut toujours parler pollution et environnement. Alors pourquoi ne pas rappeler qu’une centrale électrique à gaz émet 400 gCO2/kWh et une centrale à charbon environ 900 gCO2/kWh soit de 70 à 150 fois plus qu’une centrale nucléaire en termes d’émissions de CO2 par kWh. Le nucléaire est encore le meilleur moyen de production d’électricité pour lutter contre le réchauffement climatique… Faut-il encore avoir le courage de le dire ?
GAN@
8 juin 2020
Coronavirus : les modèles des prévisionnistes en question
Quelles que soient les excuses évoquées par ses « vendeurs » de calcul prévisionnel, médicalement cautionnés par nos organisations de santé, l’échec est flagrant. Vous avez dénoncé dès le 15 mai que ces prédictions s’avéraient fausses et que le catastrophisme annoncé n’avait pas de sens.
Denis P. (Paris)