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La Commission européenne optimiste au printemps 2018… Où est la France ?

D’après la Commission de Bruxelles, la croissance dans l’UE et la zone euro devrait rester à hauteur de 2,3% en 2018 puis se tasser légèrement à 2% en 2019. L’économie européenne et allemande sont en bonne santé. Mais avec un taux de 0,4% à la fin du premier semestre, où est la France ?

Décrue générale du taux de chômage dans l’UE, proche des niveaux antérieurs à la crise, sauf pour la France ? Cette année devrait être la première fois dans l’UE que la règle du déficit budgétaire des 3 % du PIB ne sera pas prise en compte. La dette moyenne des pays européens est en baisse à hauteur de 84,1% du PIB (67% pour l’Allemagne). A l’inverse la dette de la France est en hausse à 97,6% !

MG83@


19 Août 2018

Quelques « avantages » fiscaux pour nos « sportifs de haut niveau » !

On ne sait plus où on en est ? Salaires, statistiques, données officielles, les médias se font toujours des « nœuds ». Y trouver le bon chiffre est devenu un exploit ! Même si les mêmes médias évitent d’en parler et restent très discrets, j’espère qu’une chose ne vous a pas échappé : le gouvernement vient de publier un décret du 1er août dernier « pour défiscaliser les droits perçus par les sportifs de haut niveau dans les campagnes publicitaires qui les concernent ! » Cette mesure ne suscite aucun commentaire. Merci de transmettre l’info…

Betacompta48@


16 Août 2018

Communiqué de CE21 :

L’article « A LA UNE », La mondialisation : échec et… mat !, entraîne de nombreuses réactions qui montrent l’intérêt du sujet auprès de nos lecteurs. Cet article est aussi paru dans Economie Matin. Bertrand de Kermel, également expert économique pour la Newsletter, a fait un commentaire sur les conséquences pour l’UE que nous souhaitons vous faire partager. Il complète par la pertinence de ses propos nos différentes analyses sur l’Union européenne. Il écrit :

« Merci pour cet article très clair, qui montre que si l’Allemagne est très forte, elle fait l’essentiel de son business en Europe. Or, "l’euro est trop fort de 6% pour la France et trop faible de 15% pour l’Allemagne", selon le FMI. (Figaro le 03/08/2016 à 13:27) L’écart est donc de 21%, et il est impossible de corriger cet écart artificiel de compétitivité par le biais de la valeur de la monnaie. Si par exemple, l’écart de compétitivité (salaires etc...) entre France et Allemagne est mettons de 5%, l’écart se monte à 25%. C’est irrattrapable et injustifiable.

Le système européen de Maastricht et de Lisbonne enrichit les plus riches (Allemagne) et appauvrit les plus pauvres, quel que soit le plan d’austérité auquel ils sont soumis. Aucune économie ne peut perdurer ainsi. Notre système issu de Maastricht ne repose sur aucun raisonnement économique rationnel. Il est suicidaire, car il est figé et ne permet aucun ajustement permettant aux perdants de se refaire une santé en faisant des efforts. Il convient certainement à Trump.

Il y a deux solutions : soit on modifie l’euro en le transformant en monnaie commune le temps de reconstruire une Europe qui tienne la route, soit en réinvente des systèmes de type "serpent monétaire" pour corriger les anomalies actuelles, toujours dans le but de reconstruire une Europe qui tienne la route. Il y existe peut-être de meilleures réponses, et ce serait tant mieux.

En tous cas, il faut renverser la table lors du prochain conseil européen. En laissant faire, Macron et ses 26 collègues sont en train de préparer la victoire d’extrêmes lors de prochaines élections, comme ce fut le cas en Italie. C’est juste une question de quelques années. »


Bertrand de Kermel



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