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Des atouts « maîtres » à ne pas oublier

Ou la véritable richesse des entreprises…

On ne peut pas se contenter de parler de la crise sans se référer à nos atouts « maîtres » que sont les femmes et les hommes de notre pays. Ils créent la richesse de l’entreprise. Ils en constituent la force. Ils ne doivent pas être considérés comme un coût, mais comme un investissement.

Tous en représentent l’intelligence collective. Le système d’éducation secondaire, de formations professionnelle et supérieure est encore une référence même s’il y a des marges de progrès possibles. La bourse des valeurs des ressources humaines est dans les faits un immense marché représentatif du capital de savoir faire et de savoir être de notre société. Par analogie avec le marché financier des valeurs mobilières, la loi de l’offre et de la demande s’applique parfaitement, surtout sur le marché externe. Les besoins de l’individu et de l’entreprise varient au cours du temps. Ils ne sont pas antinomiques. Rôles et intérêts mutuels ne sont pas indissociables. Le maintien du pouvoir d’achat et le souci d’amélioration constituent un lien de complicité avec l’entreprise dans un but commun de réussite. La nouvelle identité culturelle et les aspirations des jeunes individus privilégient sans équivoque l’autonomie et l’initiative. Ce qui n’affecte en rien l’esprit d’équipe à développer ou à entretenir. Cette évolution d’appréciation des mentalités, associée à une volonté déclarée et à un profond changement d’attitude de la classe dirigeante, doit être une véritable révolution. Ceci signifie un réel retour aux sources et aux valeurs fondamentales de l’entreprise. C’est un patrimoine qu’il faut préserver. La recherche d’un équilibre stimulant et dynamique ne doit pas être considérée comme une utopie, mais au contraire comme un objectif permanent prioritaire à satisfaire.

Source : La Tribune


 
Les clés de la créativité, de l’innovation, de la qualité, par là-même de la productivité et de la compétitivité passeront par une éducation « socle », une formation ciblée et surtout en permanence par une valorisation intelligente de tous les talents individuels et collectifs. Le salarié ne doit pas être considéré comme un coût mais d’abord comme un investissement. Toute entreprise qui le comprend est garantie d’assurer son avenir. C’est l’ensemble de ces valeurs propres qu’il importe de préserver et de développer. A charge pour les employeurs de trouver les « bons » compromis pour faire évoluer dans le meilleur esprit et dans le cadre d’une offre « gagnant-gagnant » les atouts et les compétences de ses salariés.

La mobilité, la flexibilité et la formation constituent les principaux pivots de la maîtrise de l’évolution de carrière et du devenir de l’entreprise. La mobilité interne ou externe est un atout essentiel à la fois pour le salarié et pour l’entreprise. Mais elle se doit d’être valorisante sur tous les plans. La mobilité comme la flexibilité et la formation sont des actions qui se préparent à l’avance en pleine concertation. La France possède une profonde richesse en matière de ressources humaines. C’est un pays libre qui est ouvert au progrès. Nous pouvons en être fiers. Les faiblesses et les manques sont toujours présents. Il faut en avoir conscience, bien les identifier, les hiérarchiser pour fixer des priorités et pour les pallier progressivement. C’est une action lourde à inscrire sans précipitation dans le moyen et le long terme mais sans attendre.

Source : laqvt.fr


 
Toutes nos forces économiques, sociales, et notre richesse humaine, privées comme publiques, s’appuyant sur leurs acquis et leurs atouts ont le même défi à relever : celui de la compétitivité pour régénérer de l’activité, de la confiance, de la croissance et de l’emploi. La mobilisation doit être générale. Pour qu’elle soit efficace, encore faut-il qu’elle soit expliquée pour être comprise et que l’objectif soit partagé. L’Etat, au travers de son exécutif, doit y contribuer en jouant un rôle de facilitateur et de catalyseur. Pour réussir, il va devoir prendre conscience de nos handicaps et surmonter une partie de ses faiblesses pour débloquer quelques-uns des freins qui l’empêchent d’agir. L’Etat n’a pas à dicter ou à faire le travail à la place des entreprises avec leurs ressources économiques et humaines. C’est à elles de savoir comment y parvenir pour relever le défi ? Les gadgets de dernier recours, souvent beaucoup plus médiatiques que réalistes, ne suffiront pas à convaincre de leur effet « réparateur » en matière d’activité et d’emploi.

J.M.

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