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Croissance 2017-2018 : des perspectives crédibles ?

L’OCDE n’hésite pas à faire ses pronostics…

Le débat s’installe entre les politiques et les experts à propos du retour de la croissance dont la France profite. D’aucuns préfèreraient que ce débat n’ait pas lieu. Ce nouvel espoir encourage la reprise économique pour les mois et années à venir. En effet, compte tenu du contexte international actuel et des progrès au niveau de l’Union européenne, les plus optimistes y voient une nouvelle chance à ne pas minimiser. Mais d’autres sont plus prudents. Au delà de leurs intérêts politiques, ils insistent sur la faiblesse du taux de croissance et l’hypothétique durée au delà de 2018. C’est pourquoi, nous avons souhaité mettre en évidence les projections économiques de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique).

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De la part de l’OCDE

Projections économiques 2018



La croissance économique devrait continuer à se raffermir et atteindre environ 1½ pour cent en 2018, portée par l’investissement et la consommation. La consolidation de la demande intérieure sera favorisée par l’amélioration de la confiance, la réduction des cotisations de sécurité sociale et de l’impôt sur les sociétés et le maintien de conditions de financement favorables. Le marché du travail va se redresser progressivement. L’inflation restera faible, dans la mesure où les tensions sur les capacités de production sont limitées. Le déficit des paiements courants devrait légèrement augmenter du fait que le dynamisme de la demande intérieure aura un effet stimulant sur les importations.

Atouts et faiblesses de la France – sources : Direction générale des douanes – Paris Match



Diminution du coût du service de la dette

La diminution constante du coût du service de la dette et une certaine modération des dépenses publiques ramèneront le déficit budgétaire juste en deçà de 3 % du PIB en 2018, mais une stratégie de long terme est nécessaire pour comprimer les dépenses publiques et continuer d’alléger la lourde charge fiscale qui pèse sur l’emploi et l’investissement. Avancer sur la voie des réductions d’impôt permettrait de dynamiser opportunément la demande. Par ailleurs, le système fiscal est trop complexe et doit être simplifié.

Projections économiques pour 2017 – sources : OCDE et INSEE



En outre, il conviendrait de renoncer à des dépenses publiques non prioritaires et inefficientes pour privilégier les dépenses consacrées aux infrastructures et à l’éducation ainsi que les dépenses sociales ciblant les pauvres. L’unification des nombreux régimes de retraite existants serait un moyen d’en réduire les coûts d’administration. Une telle stratégie, associée à d’autres réformes visant à intensifier la concurrence dans les services, donnerait aux entreprises françaises les moyens d’être plus productives, ce qui favoriserait une amélioration des revenus réels et des perspectives d’emploi.

Améliorer et accentuer la formation et l’apprentissage

Trop de travailleurs ne disposent pas des compétences de base et des compétences numériques nécessaires pour tirer parti de la mondialisation. Les efforts doivent être amplifiés pour recruter des enseignants satisfaisant des exigences d’excellence et améliorer les conditions d’enseignement dans les établissements défavorisés, instaurer des formations en apprentissage dans l’enseignement secondaire et améliorer l’accès à des formations de qualité en simplifiant le système, en informant mieux sur la qualité et en offrant des services d’orientation efficaces.

L’OCDE

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